Comment assurer l’étanchéité d’une toiture en zinc ?
Le zinc est un matériau qui permet de donner plus d’esthétique à votre toiture et à l’ensemble de votre maison. Avec un couvreur zingueur professionnel, il est tout à fait possible d’avoir un travail plus fin et plus esthétique pour réaliser des finitions impeccables. Cependant, la toiture n’est pas qu’une question d’esthétique, le côté technique est aussi à prendre en compte. L’étanchéité de toit est donc non négligeable, notamment pour les matériaux en zinc. Cet article vous informe sur ce qu’il faut faire pour assurer cette étanchéité.
Prendre le bon panneau en zinc
Pour être sûr de prendre la bonne couverture en zinc, il faut d’abord choisir la bonne dimension. Ceci est une question technique qui nécessite le savoir-faire d’un couvreur professionnel comme celui dans le 13. En effet, ce dernier est en mesure de définir la dimension de matériau, et l’épaisseur adéquate.
Le choix de la dimension de zinc prend en considération les charges climatiques et les contraintes mécaniques du matériau. La longueur du panneau est conditionnée par la pente de toit et le système de jonction. Ce dernier peut-être, une travée unique, un système à ressaut ou un système à agrafage. En revanche, la largeur dépend de la zone géographique et de la carte des vents. En général, le zinc a une largeur standard de 500 mm. Si vous habitez une zone exposée aux vents, la largeur de zinc doit être de 650 mm.
À part la dimension, il est également important de choisir la bonne épaisseur. Vous pouvez choisir entre trois épaisseurs différentes (0,65 mm, 0,70 mm et 0,80 mm) en fonction de votre zone géographique. Pour la zone exposée, en montagne, une épaisseur minimale de 0,70 mm est indispensable.
Choisir la bonne technique de ventilation
La technique de ventilation permet de limiter la condensation, ce qui est un problème fréquent pour la couverture en zinc. Il existe deux types de techniques de ventilation : la couverture froide qui est ventilée à l’aide d’une lame d’air circulant entre le support du zinc et de l’isolant ; et la couverture chaude qui est non ventilée sous le support.
La couverture froide est une technique privilégiant l’économie d’énergie. Elle est composée de différentes couches qui sont placées comme suit. La première couche est le matériau isolant, il est suivi du support, puis du pare-vapeur. Sur la quatrième position se place la couche de la lame d’air ventilée et enfin la dernière couche est la membrane d’étanchéité. La technique de toiture froide convient aux zones exposées. À titre informatif, pour une zone ayant une altitude supérieure à 900 m, il est recommandé d’opter pour une toiture froide à double ventilation.
La couverture chaude quant à elle ne dispose pas d’une lame d’air ventilée, c’est pourquoi elle connut sous l’autre appellation d’une couverture non ventilée. Alors, elle est généralement composée d’une première couche, qui est le support, suivi d’une couche de pare-vapeur. La troisième couche est la couche isolante. Elle se place entre le pare-vapeur et la couche couvrante : la membrane d’étanchéité.
Assurer la finition, notamment la pose des joints
La finition est également un point non négligeable si vous souhaitez avoir une toiture en zinc bien étanche. Il faut particulièrement vérifier la mise en place des joints. Pour le zinc, les joints de dilatation sont à privilégier que ce soit sur une toiture en pente ou sur une toiture plate. Sachez que les panneaux en zinc ont tendance à se contracter et à se dilater.
Or, la mise en place des joints de dilatation est une opération complexe et très technique, d’où l’importance de faire recours aux services d’un artisan couvreur comme celui dans le 13